Fantastique automne(stances)

Fantastique automne (Stances)

La nature évolue aux fils des jours troublante ;
Sauvage aux couleurs d’or sous un ciel ondulant,
Sa danse folklorique, un ballet turbulent
De nuages grisés, cette image est parlante.

Poésie enchantée à la belle saison
Quand chante une mésange offrant sa ritournelle,
Pour son gentil complice, une ode solennelle
Sous le grand parasol d’un arbre en floraison.

L’intrinsèque d’un culte à l’automne venue,
Des oiseaux migrateurs chantent dans le jardin
Nous offrent du bonheur qui touche un muscardin,
Cachant sous un bosquet sa stature est menue.

Alors qu’une indolence habite un vent malin
Qui souffle sur la ville une musique acide ;
La calamité naît de ce baiser suicide,
Que s’enfuient les canards vers le lac de Chalain.

Plus loin près d’une auberge un majestueux cerf
Brame, appelant la belle et paraît une biche,
Un loup est ébahi, que tremble sa barbiche
Alors, vient le désir de manger ce dessert.

Un follet va marcher, vers lui sur cette allée,
Ainsi le divertir, sauvant les amoureux
D’une mort effective, un acte savoureux,
Que le lutin est fier, qu’il cueille une Azalée.

Une catharsis d’aise au parfum d’une fleur
En ce beau jour fécond, la forêt est joyeuse,
Flore et faune en lumière, une aura merveilleuse ;
Qu’un verbe poétique inonde chaque cœur.

Pour toujours le canin est claustré dans son antre,
Que le couple d’élans vit un divin penchant,
Leurs petits galopins s’amusent dans le champ,
Avec des papillons aux regrets du diantre.

Étant Vilipendé dans son orgueil profond ;
L’alpha demande grâce en son âme meurtrie,
L’elfe l’acquitte donc, sans nulle flatterie !
Mais il devra partir, qui va s’en plaindre au fond ?

Béatrice Montagnac